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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 17:02
CLAUDE ETAIT TRES AMOUREUX DE SES ANIMAUX






































































































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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 19:27
CLAUDE FRANCOIS    AURAIT EU LE  1ER FEVRIER 70 ANS "merci a une fan Blog dannemois"de le rappeler,mais pour nous  Claude est toujours jeune ,c'est l'image qu'il voulait nous laisser ,et on parlera encore de Claude dans les 30 ans,il est irremplacable,la danse ,la musique,la joie et la gaietee c'etait lui ;il aurait tout donne pour son public.Un Grand Merci Claude

























































                                                                               














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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 17:00





















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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 19:06
Sa biographie LE JOUET EXTRAORDINAIRE Une vie commencée en 1939 sur les rives du canal de Suez, une vie menée à trois cents à l'heure entre studios et routes de France et stoppée net, un samedi de mars 1978, boulevard Exelmans à Paris. Un répertoire qui, du yé-yé au disco, en passant par la pop, la soul et même la country, a fait partie intégrante de la chanson française populaire pendant deux décennies. Une réussite sociale qui a conduit le rapatrié d'Egypte devenu chanteur à succès, à être également producteur et propriétaire de son propre label discographique, de plusieurs journaux et d'une agence de mannequins. Claude François, c'est tout cela et l'histoire est connue. Mais aujourd'hui, il est peut-être temps de redécouvrir les chansons qui, de 1962 à 1972, ont permis à Claude François de devenir Clo-Clo, idole, prototype du chanteur de variétés et symbole du show-business made in France. Installé à Monte-Carlo après des escales à Paris, Nice et au Havre qui ont suivi le départ de la famille d'Ismailia, Claude François laisse libre cours à son amour de la musique, et du jazz en particulier, en devenant batteur, entre autres, du quartet de Barney Willen (le saxophoniste du film Round Midnight et un des accompagnateurs de Miles Davis sur la bande originale d'Ascenseur pour l'échafaud). Et c'est toujours en tant que batteur qu'il intègre les Gamblers d'Olivier Despax lorsqu'il arrive à Paris en 1961. Une audition où il avait proposé des reprises de standards de jazz et qui avait reçu un accueil assez froid, lui fait comprendre que le succès passera par le twist, la musique du moment. Les Gamblers se convertissent donc aux rythmes à la mode et à force de voler, par ses prestations scéniques électriques, la vedette au chanteur, le batteur prend le micro. Au printemps 1962, Claude François est devenu chanteur. S'il est toujours obsédé par le rythme, il est maintenant musicalement bien loin de ses idoles Miles Davis, Lee Konitz et Gerry Mulligan dont il restera pourtant toujours fan. Ce printemps voit la sortie de son premier 45 tours, enregistré sous le nom de Koko. Ce "Nabout twist" sera un faux départ, le déclic ne se produisant que quelques mois plus tard avec "Belles, Belles, Belles". Cette adaptation des Everly Brothers lui ouvre les portes de « Salut les copains », dont les auditeurs font sauter le standard téléphonique lors de sa première diffusion. Professionnel dans l'âme, il s'entoure très vite d'une véritable et solide équipe : Jean-Jacques Tilché (producteur artistique), Paul Lederman (imprésario), Christian Chevallier (chef d'orchestre), Roger Roche (ingénieur du son) et Vline Buggy (parolière). Une équipe qu'il organise à la manière du Tamla Motown de Berry Gordy, un de ses modèles. Ces collaborateurs, malgré ses coups de gueule et le rythme de travail infernal qu'il leur impose, lui resteront fidèles à travers les années. Une fidélité que Claude François leur rend bien, allant même jusqu'à se faire pardonner à l'avance, par cadeaux interposés, les tensions à venir en studio d'enregistrement ou en tournée. UNE MACHINE À COLLECTIONNER LES RECORDS Le succès de "Belles, Belles, Belles", confirmé par celui de "Moi je pense encore à toi", une équipe rodée en place, la machine Claude François est lancée et collectionnera les records pendant quinze ans. Records d'affluence durant les tournées marathon, records de crises d'hystérie sur le public féminin et adolescent à chacune de ses apparitions, records de vente aussi. Des ventes qui perdurent aujourd'hui, lui permettant de toujours figurer parmi les plus gros vendeurs de disques de l'Hexagone, vingt ans après sa disparition. Mais nous n'en sommes pas encore là ce 18 décembre 1962 où, accompagné par les Gamblers, il foule pour la première fois les planches de l'Olympia, en avant-programme de Dalida et des Spotnicks. Et pour une première, c'est une réussite. 1963, Claude François poursuit sur sa lancée avec "Marche tout droit", suivi du slow de l'été "Pauvre petite fille riche". Avril voit son retour sur la scène de l'Olympia pour le spectacle « Les idoles des jeunes », aux côtés de Sylvie Vartan. Une collaboration qui se prolonge durant la désormais traditionnelle tournée d'été. À l'automne, il élargit son public grâce à "Si j'avais un marteau", bien qu'il ait déjà été popularisé par Trini Lopez, et à un morceau de circonstance "En rêvant de Noël"... L'année s'achève en fanfare : en dix-huit mois, Claude François est passé de l'anonymat à la tête des hit-parades et reçoit deux disques d'or lors de son "Musicorama". Pour alimenter la machine, Claude François est en permanence à l'écoute de ce qui se fait ailleurs, principalement aux Etats-Unis. Il s'est même fait fabriquer une antenne spéciale qui lui permet de capter les radios anglaises et de découvrir ainsi, avant tout le monde, les tubes anglo-saxons encore totalement inconnus en France. Lorsqu'il en a acquis les droits d'adaptation, son équipe se met au travail, Claude intervenant dans les arrangements, afin de donner sa patte et sa couleur à ces morceaux venus de partout. C'est ainsi qu'"Everyday I Cry" devient "Chaque jour c'est la même chose" (avant de devenir "Tu peux préparer le café noir" pour Eddy Mitchell quelques années plus tard) début 1964. Il sera rejoint dans les hit-parades en mars par "Petite mèche de cheveux". Devenu un pilier des émissions de variétés radio et télé, abonné aux couvertures des magazines, Claude François frappe une fois encore très fort avec un autre slow nostalgique "J'y pense et puis j'oublie". Ce thème impose son côté romantique et sombre, alors que le public est plus habitué à son côté trépidant que l'on retrouve à nouveau dans "Dis-moi quand". Ces nouvelles chansons rythmeront la tournée estivale en compagnie du bien nommé "De ville en ville". À la rentrée, Claude présente le tendre "Donna Donna", un traditionnel yiddish, adapté d'après la version des Everly Brothers qui aura comme compagnons de 45 tours "Du pain et du beurre", "Les cloches sonnaient" et "Je sais", un des morceaux qui lui tient le plus à coeur bien qu'il n'ait jamais remporté de succès auprès du public. Sur scène, Claude François devient une figure de légende qui, après avoir peaufiné ses disques en studio, met toute son énergie à leur donner vie devant son public. Cette énergie, on la retrouve dans l'album live enregistré en ce mois de septembre 1964 à l'occasion de son premier passage en tête d'affiche dans le music-hall du boulevard des Capucines et intitulé très simplement A l'Olympia. En deux ans de carrière, Claude François est devenu une idole des jeunes au même titre que Johnny Hallyday et c'est en vedette confirmée qu'il attaque l'année 1965, avec la sortie de "Tout ça, c'était hier". L'été, lui, est bercé du rythme langoureux de "Quand un bateau passe", une composition de Burt Bacharach. "Silhouettes" par contre est l'adaptation d'un standard américain popularisé par les Diamonds dans les années 50. Pour l'automne, Claude nous offre une chanson originale : "Même si tu revenais", pour laquelle il a collaboré avec Bernard Kesslair et Jacques Chaumelle. L'enregistrement, sous la baguette de Les Reed, a eu lieu à Londres, plus "swinging" que jamais en cette année 1965. Mais on revient vite aux adaptations, en particulier avec "Je t'aime trop toi", version française du tube de Sonny and Cher "I Got You Babe". LES CLAUDETTES POUR UN SPECTACLE TOTAL Pour celui que maintenant on appelle Clo-Clo, surnom que lui a donné le photographe Jean-Marie Périer, l'année 1966 démarre avec l'adaptation d'un titre du roi de la country Buck Owens, "Je tiens un tigre par la queue". Mais sur le même super 45 tours, Claude François joue l'alternance en y plaçant le titre original "Mais combien de temps", écrit avec sa fidèle parolière Vline Buggy. Retour aux tubes anglo-saxons dès le printemps avec l'amusant "Jouet extraordinaire", qui lui permet de toucher le public enfantin. Dans un autre registre, il adapte un titre des Walker Brothers qui sous sa plume devient "Mais n'essaie pas de me mentir". En avril, il participe à la photo historique réalisée par Jean-Marie Périer pour Salut les Copains et qui réunit toutes les vedettes de la chanson autour de Johnny et Sylvie, qui fêtent leur premier anniversaire de mariage. Pour l'été, Claude s'attaque à un nouveau défi avec "I Fought the Law" du Bobby Fuller Four, qui devient "J'ai joué et puis j'ai perdu", ce qui est loin d'être son cas. Et si dans la foulée, il chante "Chacun à son tour", dur d'y voir un titre autobiographique puisqu'il truste les premières places des hit-parades depuis maintenant trois ans. L'étape suivante sera doublement placée sous les couleurs de la bannière étoilée : d'abord par sa reprise du motownien "Reach Out, l'll Be There" des Four Tops transposé en "J'attendrai" ; ensuite avec l'arrivée de quatre danseuses sexy, directement inspirées des show girls, qui vont dorénavant l'entourer dans toutes ses prestations scéniques. La présence des Clodettes à l'Olympia du 8 au 25 décembre 66 donne définitivement au show des allures de spectacle total, de grand show à l'américaine, où rien n'est laissé au hasard, de la place des riffs des cuivres à la propreté des chaussures des musiciens. Et le chanteur, qui sanctionne chaque fausse note d'un « t'es viré » lancé au musicien fautif, termine son spectacle en passant derrière la batterie pour un phénoménal solo. Ce solo est l'apothéose de deux heures de chant, de danse, de mise en scène sans le moindre temps mort. Tout en chantant "Sur le banc 21", en mars 67, il occupe les ondes avec un autre standard de chez Tamla Motown, "Tout le monde a besoin d'amour", également puisé dans le répertoire des Four Tops. Fou des mélodies américaines et du rhythm'n blues, Claude François lorgne également du côté de la pop anglaise comme en témoigne son "Qu'est-ce que tu deviens ?", repris également par les Herman's Hermits. SUR LE MODÈLE TAMLA MOTOWN Pour l'été, il revient à la soul, en créant "Dans une larme" et "Mais quand le matin" composé par Eric Charden. En cinq ans, Claude François s'est hissé au sommet de la variété française et cette réussite est symbolisée par la création, sur le modèle de Tamla Motown bien sûr, de son label : les disques Flèche. Ici aussi, il a ¿il à tout, du choix du mobilier et du papier à lettres à la création du logo. Il s'occupe de tout, décide tout. Il engage personnellement tous ses collaborateurs, les virant avec de grands éclats de voix à la moindre bévue, pour les réintégrer dans l'heure. Les débuts sont grandioses : la première réalisation du label Flèche est en effet "Comme d'habitude". Si ce cadeau de rupture n'a pas été un tube à sa sortie française, il atteindra par contre le statut de standard planétaire après qu'il soit devenu "My Way" sous la plume de Paul Anka. Frank Sinatra, Elvis Presley et les Sex Pistols se sont entre autres approprié à tour de rôle cette chanson de légende. À un point tel que tous les hommages télévisuels rendus lors de la disparition de Sinatra l'étaient au son de "My Way". Et en 1995, "Comme d'habitude" a raflé au "Boléro" de Ravel le titre de thème français le plus interprété dans le monde. Mais avant d'atteindre ce statut, Comme d'habitude est plus modestement le titre leader d'un album qui comprend également "Ce soir je vais boire", "Pardon" et "Ma fille". Le 28 janvier 1968, Claude François est la vedette du show télévisé "Studio 102" où il partage des duos avec Sandie Shaw, Cliff Richard et Diana Ross & The Supremes. Au printemps "Jacques a dit", suivi d'une tournée italienne et d'une autre à travers l'Afrique, lui permettent de poursuivre sa carrière sans avoir à souffrir du mois de mai qui secoue la France. Même si les temps changent, même si le super 45 tours quatre titres est supplanté par le simple deux titres, Claude François continue à produire à la même cadence effrénée. En effet, le contrat de distribution qu'il a conclu pour les disques Flèche l'oblige à fournir deux albums nouveaux par an, livrés à date fixe, sous peine de perdre son avance de droits. À l'automne, avec l'arrivée dans son équipe de Jean-Pierre Bourtayre, il inscrit à son palmarès, en compagnie de Vline Buggy et Yves Desca, "Avec la tête, avec le coeur", une composition originale. Du côté des adaptations, Claude présente des reprises de tubes anglais avec "Eloïse" et "Reste ", ou belge avec "Rêveries". Côté scène, le nouveau répertoire est présenté avec moult effets psychédéliques qui déchaînent encore plus, si cela est possible, son public. Dorénavant entouré d'une troupe de vingt-cinq personnes, Claude François sait à chaque fois galvaniser l'audience, avec la complicité des désormais très déshabillées Clodettes. LE CHANTEUR ET L'HOMME D'AFFAIRES En cette époque charnière, entre 1968 et 1969, il commence à diversifier son choix de chansons avec des thèmes comme ceux des titres "Le temps que j'arrive à Marseille" (adaptation d'un morceau de Jim Webb avec un texte symbolique qu'il signe lui-même), "Dans les orphelinats" ou encore "Les moulins de mon c¿ur" sur une musique que Michel Legrand a composée pour le film L'affaire Thomas Crown. Si l'automne 69 est rythmé par "Un monde de musique", "Tout éclate, tout explose" ou encore "Menteur ou cruel", l'hiver lui est marqué par son retour à l'Olympia. En effet, ces trois dernières années Claude François a privilégié les tournées marathon, écumant la France du nord au sud, d'est en ouest, mais sans se poser à Paris. Ce « retour » flamboyant marque la fin de ces sixties qui l'ont vu passer du stade d'obscur percussionniste à celui de chanteur à succès au fan-club comptant 50 000 membres, pas encore dénommés Favinettes et Favinets. Et si les Parisiens ont dû l'attendre, ils ne seront pas déçus par le show. Après une première partie composée de C. Jérôme, les Charlots et Dany, il retrouve l'orchestre Les Flèches dirigé par Jean-Claude Petit, le choeur des Fléchettes et bien sûr les Clodettes, symbole de l'érotisme soft version mixte, en blanc et black pour un spectacle où les chansons s'enchaînent sans laisser de place aux applaudissements ! Histoire de bouder la boucle des sixties, Claude François attaque l'année 70 avec "Une petite larme", dont la création française est due aux Gam's qui furent ses premières choristes dès 1963. Cette décennie qui démarre est celle qui va voir l'homme d'affaire prendre de plus en plus de place aux côtés du chanteur. Le jeune père de famille (Claude junior est né en 1968, Marc en 1969) va en effet commencer à diversifier ses activités : la presse avec Podium et plus tard Absolu ; la production télé dès 1972 avec l'émission "Avec le c¿ur" (en compagnie de Michel Drucker) et même la parfumerie. Mais l'empire a des pieds d'argile, et si le chanteur ne veut s'entourer que des meilleurs, le chef d'entreprise a, lui, une conception particulière du management. En effet, il dirige sa société selon le principe de Peter : pour garder prise sur ses collaborateurs, il leur donne un poste au-dessus de leurs capacités. Cette gestion très personnelle, associée à ses dépenses inconsidérées et à un contrôle fiscal particulièrement sévère, oblige le chanteur à rester au top pour alimenter financièrement l'édifice. Tout en recherchant comme à son habitude le tube et l'efficacité, Claude François, le fan de rhythm'n blues, se fait plaisir en enregistrant en 1971 et pour la première fois dans le saint des saints, le studio Motown, à Detroit. Alors que "Chaque jour à la même heure", "C'est de l'eau, c'est du vent", "Le monde est grand, les gens sont beaux" sont enregistrés à Londres pour les play-back musicaux et à Paris pour les voix, "C'est la même chanson", reprise des Four Tops, est enregistrée dans les lieux mêmes de sa création, avec les musiciens et choristes officiant sur l'original. Si cette visite à Detroit déçoit l'esthète par la vétusté des lieux et le showman par le manque de glamour au quotidien de son mythe, la chanson devient le tube dont les disques Flèche ont tellement besoin. Avant cette courte aventure américaine, il avait terminé l'année 70 en enregistrant "Parce que je t'aime mon enfant" (qu'Elvis a adapté en "My boy"), "Fleur sauvage", "Si douce à mon souvenir" et "Diggy liggy lai et diggy liggy lo". Ces deux derniers titres plus particulièrement destinés aux enfants lui donnent l'idée d'un album qui leur serait entièrement consacré. Si 1971 a des couleurs soul avec le déjà cité "C'est la même chanson", l'année est également teintée de pop british avec "Il fait beau, il fait bon", titre puisé dans le répertoire de Roger Greenaway et Roger Cook. En 1972, le côté scène voit le traditionnel passage à l'Olympia remplacé par une tournée sous chapiteau à travers toute la banlieue parisienne. Côté disques, le rhythm'n blues Tamla est à nouveau au rendez-vous avec "Stop, au nom de l'amour", composé par le trio Eddie Holland-Lamont Dozier-Orian Holland pour les Supremes de Diana Ross. Mais cette nouvelle reprise côtoie les originaux "Quand l'épicier ouvre sa boutique" et "Viens à la maison, y'a le printemps qui chante" qui inaugurent un nouveau registre pour Claude François et qui pour nous clôturent cette anthologie des dix premières années qui ont vu l'émergence et l'installation au sommet des hit-parades du chanteur, mais aussi du mythe Clo-Clo.
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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 18:46
Biographie de Claude François * Fin Dernier rendez-vous avec l'artiste perfectionniste et visionnaire qu'était Claude François. Nous sommes le 11 mars, et cela fait exactement trente ans qu'il a disparu. Voici les dernières années de sa vie, jusqu'à ce funeste samedi qui a tant ému le public. Alors que le magazine "Podium" fait un carton et est devenu en ce début d'année 1976 le numéro 1 des magazines pour les jeunes, Claude François décide de se lancer dans une nouvelle aventure, la création d'un parfum, "Eau Noire". Avec sa nouvelle compagne, la blonde et superbe Kathaleen (avec lui sur la photo en-dessus), il en assure la promotion lors de soirées et cocktails. Il sort, en mai, un 45-tours qui fait un gros succès, "17 ans" (la face B est "Une chanson française"). Dans la foulée il édite un album tout à fait original, avec des chansons pour les enfants, "Pour les jeunes de 8 à 88 ans", dont sera issu "Sale bonhomme" et qui contient des perles humoristiques comme "Timoléon", "La mouche à la queue bleue" et le délirant "La pipe en bois". Mais il n'en reste pas là, et outre une tournée aux Antilles et de nombreux shows de variété à la télévision, discographiquement parlant, cette année 1976 va encore réserver de bonnes surprises. Deux tubes vont embellir l'été, "La solitude c'est après" et le festif "Cette année-là". Ces deux titres sortent en 45-tours respectivement en face A et face B, puis en novembre sort le sublime "Le vagabond", annonçant le nouvel album de décembre qui compte notamment un duo avec Martine Clémenceau, une de ses choristes, sur "Quelquefois", et aussi la très belle reprise du tube de Barry Manilow "Mandy", qui précèdera un des gros cartons de cette fin d'année, "Laisse une chance à notre amour". Pour les fêtes de Noël 1976, Claude François donne un show à la télévision italienne et se produit en Afrique. 1977 voit sa carrière internationale démarrer avec la préparation et l'enregistrement d'un album en anglais qui sortira en octobre sur lequel figurera entre autres "Love Will Call The Tune" (la version anglophone de "Chanson populaire") et aussi "Day Dreamer" ("Le mal aimé" en anglais). Ce qui lui offre l'occasion d'être souvent invité sur les plateaux de la BBC et il se fait davantage connaître. Mais tout ne sera pas tout rose, car en cette année 1977, il se rend compte que les droits qui lui ont été versés pour les multiples adaptations de "My Way" n'ont pas été correctement. Il aura gain de cause vers la fin de l'année. Et un drame qui a failli lui coûter la vie, une nuit de juin, il se fait tirer dessus, en voiture, en chemin vers son moulin de Dannemois. Il échappe de justesse à la mort après une course-poursuite avec ses agresseurs qui durera près de dix kilomètres. "Je vais à Rio" couplé avec "Les anges, les roses et la pluie" sort en 45-tours en mai 1977 et sera le tube de l'été, immédiatement suivi par un album qui incluera "Toi et le soleil" et "Comme une chanson triste". Comme on le sait très bien, Claude François a été toute sa carrière un véritable visionnaire. Et il sait devancer les époques et les modes. Ce sera le cas avec la déferlante disco... "Magnolias for Ever" ouvre le bal, en novembre 1977, et est proposé aux radios. C'est un succès instantané, à tel point que le 45-tours se vendra à près d'un million d'exemplaires. L'album qui s'en suit le mois suivant sera totalement disco et contient notamment "Disco météo" et "Ecoute ma chanson", adaptée en anglais en janvier 1978 sous le titre "So Near and Yet So Far". Il s'adjoint, pour la première fois, et afin de donné un sens plus pointu à ses chansons, les services du parolier Etienne Roda-Gil. Nous sommes le 16 janvier 1978, et grâce à l'excellent travail d'assiduité et de qualité qu'il a fourni pour son album en anglais, il débute au Royal Albert Hall de Londres. Il est félicité par plusieurs milliers de spectateurs après non moins de huit rappels. Et la presse britannique, dès le lendemain, salue un artiste d'une envergure internationale. Claude François enchaîne par une tournée en Belgique, puis laisse entendre qu'il arrêterait sa carrière scénique pour se consacrer à ses autres activités. Le 9 mars 1978, il s'envole à Leysin en Suisse afin de tourner pour la BBC une émission intitulée "Snowtimes" qui est prévue d'être diffusée le Noël suivant. Il y interprète quelques titres en français, filmé sur le balcon de son luxueux chalet. Le lendemain soir, le gala de clôture lui permet de chanter deux titres en anglais, "Bordeaux rosé" et "The Vagabond", version anglophone du titre du même nom. Dans la nuit du 10 au 11 mars 1978, il rentre en avion privé à Paris car le lendemain après-midi à 14 heures il a rendez-vous aux studios de la SFP aux Buttes-Chaumont pour enregistrer l'émission de Michel Drucker "Les rendez-vous du dimanche". ...Il est 13h00 en ce samedi 11 mars 1978, et Claude François se réveille seulement. Il prend son petit-déjeuner avec sa compagne Kathaleen sur la terrasse du 9ème étage de son appartement au Boulevard Exelmans. Le soleil est radieux et il est heureux parce que sa carrière prend un tournant qu'il attendait depuis longtemps. Son attachée de presse lui fait savoir qu'il est déjà très en retard, mais tout le monde le sait, il l'est très souvent... Il fait téléphoner aux studios pour dire qu'il vient plus tard, et il se coule un bain. Alors qu'il est debout dans sa baignoire, il remarque qu'une applique électrique au-dessus est légèrement penchée. Et avec sa maniaquerie, il la redresse. Le courant électrique le traverse de part en part, il hurle et s'écroule. Kathaleen sa compagne accourt et grâce au fait qu'elle portait des sabots de bois, elle évite le courant qui était toujours activé. Elle débranche les plombs et vient sortir Claude de sa baignoire, l'allonge dans le couloir et appelle les secours. Ils arrivent dans les quinze minutes et après avoir réussi à faire repartir le coeur de l'artiste, malheureusement une embolie pulmonaire vient anéantir les effort et à 15h12 exactement, Claude François est déclaré mort. Les radios et télévisions interrompent leurs programmes aux alentours de 16 heures en annonçant la terrible nouvelle, plongeant le monde artiste et le public dans une tristesse et un désarroi infini. Sur Antenne 2, alors que Guy Lux devait reprendre l'antenne vers 17h, on verra un animateur totalement désemparé avec comme invités à ses côtés Pierre Perret, Sylvie Vartan et Michel Drucker, en larmes, qui devaient accueillir Claude ce même après-midi... Déchirantes images. Les obsèques de Claude François ont eu lieu le mercredi 15 mars 1978 à l'église d'Auteuil, avec une foule impressionnante qui hurlait, qui pleurait et beaucoup aussi s'évanouissaient, et durent être évacués par les forces de police. Le chanteur repose au cimetière de Dannemois, là où se trouve toujours son Moulin qui est devenu depuis un musée qui lui est consacré. Le tout-dernier 45-tours de Claude François, "Alexandrie, Alexandra" sera dans les bacs des disquaires le jour de ses obsèques...












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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 18:25

RTL info

03 mars 2008

Màj 11 avr. 2008 16h47

Claude François dévoile l'histoire de ses chansons, sa vie !

La Collection RTL Claude François
RTL a diffusé des extraits de vie de l'artiste : Des documents exclusifs, des sons issus des archives patrimoine de la station. Retrouvez ses coups de coeur, sa joie de vivre, ses fans, sa carrière, sa vie !

tous les sons

 

05 mars 2008

 

05 mars 2008

 

05 mars 2008

 

05 mars 2008

 

05 mars 2008

 

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05 mars 2008

 

05 mars 2008

Christophe Hondelatte & le service Culture

10 mars 2008




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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 17:46
Claude François : Biographie

Retrouve tes beaux gosses préférés sur Kelbogos.com

Claude François

De Claude François, on gardera à jamais l'image d'un artiste intransigeant, aux costumes de paillettes étincelants et aux chorégraphies millimétrées.

Chef de file du yé-yé, il fut l'interprète des plus grands succès des années 60 et 70: Magnolias For Ever, Belles belles belles, Alexandrie Alexandra, Le lundi au soleil, Comme d'habitude, Le téléphone pleure, ou encore le Mal aimé.

Celui qui fut l'égal d'une Dalida soulevait des foules immenses. Pour lui, des milliers de femmes en pleurs mimaient en France l'hystérie collective que soulevaient les Beatles outre-Manche. En pleine gloire, il disparaît tragiquement mais reste, près de vingt-cinq ans après sa mort, plus vivant que jamais.

Un enfant du soleil

Parce que son père est contrôleur du trafic sur le canal de Suez, Claude naît en Egypte, à Ismaïlia, près du lac Timsah, le 1er février 1939. Lui et sa grande soeur Josette suivront leurs parents, Aimé et Lucie, d'origine franco-italienne, au gré des mutations paternelles.

Jeune homme, il vit une enfance rêvée, jusqu'à la nationalisation du canal en 1956, par le président Nasser. Expulsés, les François rejoignent la France et s'installent sur la côte d'Azur, tout d'abord à Marseille, puis à Monaco et à Nice.

Ce changement rapide de situation pèse sur Aimé et altère sa santé. Claude, âgé de dix-sept ans, prend les rênes de la famille et se voit dans l'obligation de trouver très vite un emploi. Mais cela ne l'empêche pas de développer une passion pour la musique et la danse: piano, violon et batterie lui permettent de s'évader d'une vie devenue difficile.

Premier cachet

C'est ainsi que le jeune Claude débute à dix-huit ans aux percussions dans l'orchestre d'Aimé Borelli puis dans celui de Louis Frazio et plus tard, d'Olivier Despax. Malgré les remontrances de son père, Claude s'investit totalement dans cette voie artistique.

Son charisme et sa beauté de jeune éphèbe le font connaître dans les milieux branchés de la nuit. C'est d'ailleurs dans une boîte de nuit qu'il rencontre une danseuse anglaise, Janet Woolcoot, qui deviendra sa femme en 1960. Il y rencontre également Sacha Distel et Brigitte Bardot qui lui conseillent, de concert, de "monter" à Paris.

Sans un sou, Claude quitte le soleil méditerranéen pour la grisaille parisienne en 1961, et découvre une capitale chamboulée par le rock et les yé-yés.

La vague des yé-yés

Profitant de la vague de succès de la génération Salut les copains, Claude enregistre un premier 45 tours Nabout Twist, sous le pseudo de Koko, aux éditions Fontana. Ce twist arabe n'a aucun succès, à une époque friande de reprises de grands standards américains.

Claude ne se laisse pas déstabiliser par cet échec, et, tout en abandonnant son nom de scène au profit de son vrai nom, sort un second 45 tours qui explose au hit-parade: Belles belles belles est le premier d'une longue série de tubes.

Cette reprise des Everly Brothers sort quelques semaines après la mort de son père. Très affecté par ce décès (les deux hommes étaient brouillés depuis peu), le chanteur se lance avec encore plus d'acharnement dans le travail. Il scelle ainsi une réputation sulfureuse de bourreau du travail, intransigeant et inébranlable.

Une prestation scénique incomparable

Les premiers titres de Claude François sont ingénieusement des reprises américaines, très dansantes et à la base rythmique très simple. Dis-lui, Marche tout droit, ou Si j'avais un marteau (reprise du succès de Trini Lopez), fonctionnent parfaitement, mais c'est sur scène qu'il séduit le public.

Ce jeune homme blond à l'apparence asexuée est un danseur hors-pair, au look bon chic bon genre. La gente féminine succombe rapidement à son charme et participe à ses premiers succès. Cloclo s'approprie alors un public très jeune qui lui restera fidèle toute sa vie. En échange, il sacrifie sa vie à sa carrière.

Nombreux sont les jeunes chanteurs qui ont tenté leur chance au début des années 60. Rares sont ceux qui sont encore présents aujourd'hui ou qui ont marqué leur époque. Pour y parvenir, Claude travaille nuit et jour, précipitant la faillite de son couple. J'y pense et puis j'oublie rappelle cet épisode douloureux de sa vie privée.

Propriétaire désormais de sa somptueuse demeure de Dannemois, dans l'Essonne, Cloclo devient un véritable phénomène. 1964 est l'année de son premier Olympia, salle mythique dans laquelle il retourne dès 1965 pour enregistrer la célèbre émission Musicorama.

Désormais, il s'accompagne sur scène des fameuses Clodettes, jeunes femmes superbes qui mettent en valeur, par leur tenue légère et leur chorégraphie parfaite, le personnage central du chanteur. Le spectacle de Claude François est un véritable feu d'artifice scénique dont la gaieté n'a d'égal que la rythmique envoûtante des chansons.

Le sommet de la gloire

L'entêtement avec lequel Claude mène chacune de ses entreprises, fait de lui, en cette année 1968, un homme comblé. Isabelle, sa nouvelle compagne, donne naissance à Claude Junior au mois de juillet (Marc, son second fils, suivra l'année d'après).

Séparé de sa maison de disques, il crée la maison Flèche et devient ainsi son propre producteur. Enfin, chacun de ses disques se vend par centaines de milliers et Cloclo devient, avec l'aide des radios et des télévisions, la vedette la plus médiatique de ces années 60.

Un titre, particulièrement, sera à l'origine de cette gloire. Comme d'habitude, créé en 1968, devient avec les années l'une des chansons les plus mondialement interprétées (Presley, Paul Anka, Frank Sinatra ou encore les Sex Pistols, la chanteront en anglais, et feront de My Way un air aussi célèbre que l'Imagine de John Lennon).

Chef d'entreprise, Claude ne se contente pas de mener les disques Flèche avec une main de maître, il produit aussi de jeunes artistes tels que Chamfort ou Juvet et commercialise un parfum. Il rachète également le magazine Podium, qui, à l'instar du célèbre Salut les copains, diffuse dans la presse écrite, les succès de la chanson auprès de la jeunesse.

Rien ne l'arrête, ni le surmenage qui le guette, (il est victime d'une syncope sur scène à Marseille), ni un terrible accident de voiture dont il est victime en 1970.

L'homme à tout faire

Entre les tournées interminables dans le monde entier, son métier de producteur, sa vie privée et la promotion de ses nouveaux disques (Chanson populaire, Ca s'en va et ça revient, ...), Claude François trouve le temps de racheter une agence de mannequins et un magazine érotique Absolu.

Son goût immodéré pour les femmes assoit sa réputation de coureur de jupons. Exigeant, voire odieux avec ses collaborateurs, frivole, orgueilleux, acharné dans le travail, de nombreux traits de caractère ternissent sensiblement l'image du chanteur, si bien qu'il est parfois victime de sa réputation, comme lorsqu'un fan l'agresse lors d'un concert en 1973.

Star immense, sa vie publique lui coûte très cher: d'un redressement fiscal à une tentative de meurtre, en passant par l'incendie de sa maison ou l'explosion d'un cocktail Molotov dans ses bureaux, Claude François vit sur le fil du rasoir.

C'est encore un accident qui lui coûte la vie le 11 mars 1978. Alors qu'il triomphe sur les ondes avec Alexandrie Alexandra, il s'électrocute dans la baignoire de son domicile parisien.

La mort précipite l'entrée de Cloclo dans la légende de la chanson, faisant de sa propriété de Dannemois un Graceland à la française, véritable lieu de pèlerinage. Des dizaines de milliers de personnes assistent à ses obsèques en l'Eglise d'Auteuil à Paris.

Véritable chef d'entreprise, marquant de son déterminisme et de sa rage de vaincre le monde de la chanson, Claude François a dirigé pendant presque vingt ans un empire culturel et musical. Avec Podium et les disques Flèche, l'interprète Cloclo savait également se muer en impitoyable homme d'affaires.

Belles belles belles, Le téléphone pleure, C'est de l'eau c'est du vent, Comme d'habitude, Je viens dîner ce soir, Je vais à Rio, ou encore Toi et moi contre le monde entier, font encore danser des millions de fans à travers le monde.

Celui que la mort, tout comme Dalida quelques années plus tard, en 1987, a porté au firmament de la chanson populaire, reste associé à jamais à un art très visuel, pour lequel danse, chant, strass et paillettes se mêlent merveilleusement.

Sébastien Brumont

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 18:33














































































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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 18:40
ENCORE DES PHOTOS TRES RARES DE CLAUDE  FRANCOIS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 











 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 









































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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 19:16
ENCORE DES PHOTOS INEDITES DE CLAUDE FRANCOIS







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